Principes et philosophie
du jardin au naturel
Quand on observe le 1er jardin au naturel qu’est la forêt, les arbres et les végétaux n’ont pas eu besoin de l’intervention humaine pour grandir et s’épanouir.
La forêt résiste aux sécheresses en attendant les prochaines pluies. Personne ne vient lui ajouter de l’engrais ou du compost, ou bien retourner son sol. La nature s’équilibre toute seule, et elle répare inlassablement les déséquilibres créés par l’homme.
Dans un jardin, n’y aurait-il pas des alternatives pour faire mieux, plus naturel, tout en y passant moins de temps ? C’est tout l’enjeu pour Bellis : proposer justement des jardins au naturel…
Le jardin naturel,
en mots simples
Au premier abord, un jardin naturel peut sembler d’aspect sauvage de par sa profusion et sa luxuriance.
En y regardant d’un peu plus près, on observe un aménagement plutôt bien organisé, en étages : les végétaux y sont très diversifiés, et présentent tous un intérêt pour l’Homme et l’environnement. Outre la satisfaction de n’y utiliser aucun entrant chimique, le jardin naturel vous permet de créer un sanctuaire de biodiversité. Il peut s’épanouir à la campagne comme en ville, constituant ce que nous, éco-paysagistes, appelons un « corridor écologique ».
Bellis en apprend un peu plus chaque jour, le jardin au naturel est un si vaste sujet…
Le jardin au naturel, ou l’observation de la nature
Les plantes, arbrisseaux et arbres semblent pousser en groupe d’individus solidaires et interconnectés. Dans votre jardin naturel, on va chercher à reproduire ces symbioses que l’on appellera les « guildes ».
Les fleurs sauvages se déploient au soleil ou à l’ombre des arbres, elles sont résistantes et constituent une nourriture de qualité pour les pollinisateurs attirés en nombre.
Dans un jardin au naturel, on invite les fleurs sauvages au pied des arbres et fruitiers pour leurs bienfaits, mais aussi pour attirer les butineurs et favoriser la fécondation des futurs fruits. Citons, parmi les plus faciles à installer :
- La bourrrache
- Le coquelicot
- le trèfle
- la consoude
- La pâquerette
- Le pissenlit
- La mauve
- La primevère
Les adventices, les pionnières et plus généralement ce que l’on appelle « mauvaises herbes » ne poussent pas dans un eco-système mature. Elles sont les premières plantes de la succession écologique et préparent juste le terrain pour les plantes suivantes.
Sols nus et mousses
Annuelles et adventices
Vivaces graminées
Arbustes
Forêt
La nature est une grande recycleuse, nous nous efforçons de suivre son bel exemple pour conserver l’équilibre naturel dans votre jardin. Ainsi, nos aménagements naturels proviennent de matériaux bio-sourcés, que l’on pourra parfois même trouver chez vous ! En effet, la taille et l’entretien des haies ou des arbres peut permettre de produire du paillis, des gaulettes pour créer des retenues de terre en fascines ou plessage, du bois de construction, du compost pour un futur potager en permaculture.
La nature ne gaspille jamais la ressource en eau, elle a créé siècle après siècle un sol riche et dense capable de retenir jusqu’à 6 fois son volume en eau. C’est ce que l’on appelle l’humus, il est le résultat de la décomposition de la matière organique par les invertébrés, les bactéries et des champignons du sol.